Haut Comme 3 pommes
La civilisation perdue
C’est un peuple pacifique qui préfère vivre en forêt c’est pourquoi il n'y a que très peu d'indices de leur présence sur la plage. Ils craignent les hommes et tous ceux qui peuvent accoster. La plage est une zone tampon qui assure leur sécurité.
Cette civilisation est née à partir de peuples Nordiques antiques qui se sont échoués sur l’ile. Avec le temps ils ont dû s’adapter à l’île et troquer leur ancienne culture. Les intrus piégés sur l’île par la suite étaient contrains à suivre cette culture qui s’est développée en parallèle de notre civilisation ou alors était tués. Ils étaient chétifs et ne se nourrissaient que de fruits et de plantes.
L’artéfact a été trouvé à l’endroit où ils ont construit la tour. Elle a été bâtie pour vénérer l’objet et ils pensaient que l’esprit de la forêt l’habitait. Des rites se sont alors développés autour de ces croyances. La tour est devenue un temple et l’artéfact le cœur de cette civilisation. Cette adoration est primordiale et passe de génération en génération par une écriture créée dans un seul but : transmettre la foi.
L’artéfact possède réellement un pouvoir (redimensionner). Il y a un Grand prêtre chargé de vénérer toute la nuit l’artéfact ne pouvant jamais quitter la tour. Il est le garant cultuelle du peuple et veille au fonctionnement des cérémonies. Le peuple le nourrit de dons. Il y a un rite mensuel durant lequel le prêtre guide un pèlerinage et le peuple apporte en offrande à l’artéfact le lotus du lac. Le lotus permet d’apaiser l’esprit. En le consommant, on devient momentanément immunisé contre le pouvoir de l’artéfact qui ne peut plus nous redimensionner. On appelle ça la Bénédiction. Suspendre les offrandes plongerait l’esprit dans une fureur noire. Tous ceux qui vivent sur l’île peuvent consommer le lotus mais les intrus, pour pouvoir vivre avec eux, doivent passer un test pour savoir si l’esprit le rejette ou non. S’il est rejeté, il est donné en pâture à la forêt. Sinon, durant le jour, l’artéfact est confié au chef de tribu chargé d'utiliser ce pouvoir afin de récupérer des vivres. La nuit il le rend au prêtre qui reprend sa besogne nocturne.
La journée donc l’artéfact est confié au chef de tribu qui va l’utiliser pour se défendre ou améliorer la cueille. Certaines structures ne peuvent être agrandies si du lotus a été utilisé lors de sa construction (notamment pour les stèles disséminées dans l'île).
Toutes ces connaissances sont réunies dans une sorte de bibliothèque : la Grande Mémoire, très utile pour trouver un moyen de quitter l’île. On y trouve une salle de stockage petite avec des objets rétrécis pour optimiser l'espace ou des salle secrète derrière des statues géantes. Bien d’autres ingénieux systèmes ont été mis en place : Un système de distribution de fruit (pachinko) obligeant celui qui désire ce fruit de posséder le pouvoir du talisman, un placement ingénieux d’écorce et de troncs pour briser une coquille de noix épineuse, utilisant la gravité comme force ou encore des mécanismes permettant d'ouvrir certaines porte.
Inquiet du nombre croissant d’intrus, le peuple craignait de finir exterminé. Le chef de tribu et le prêtre ont un jour décider d’interdire toute bénédiction et de rendre la consommation de lotus interdite. Des dizaines d’années passèrent et l’immunité au pouvoir s’estompait peu à peu. C’est alors qu’intervient l’Ultime Pèlerinage ouvrant la voie vers le Paradis dont seul le prêtre était exempt. Alors, le grand prêtre utilisa le pouvoir de l’artéfact sur tout le peuple pour les rétrécir, sauf sur lui. Il les emmena vers un lieu aménagé par le chef de tribu des années durant pour préparer cette migration, une sorte de monde miniature, une arche où il pourrait vivre paisiblement et à l’abri du monde extérieur : le Paradis. Le prêtre est resté derrière pour rendre les derniers hommages et mettre de l’ordre dans ce qui restait. Puis passa le reste de ses jours à prier, seul dans la tour. Aujourd’hui, le prêtre étant mort et aucun écrit sur ce Paradis n’étant accessible, impossible de trouver ce monde hypothétique où se cacherait ce peuple. Mais ils sont là, quelque part, vivant en parfaite autarcie.